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Se chauffer ou manger : le dilemme de nombreux Canadiens face à l’accentuation de la pression financière

L’Indice des dettes à la consommation de MNP recule pour s’établir à 86 points, ce qui illustre la vulnérabilité croissante des Canadiens sur le plan financier.

  • Trois Canadiens sur dix (29 %, +5 points par rapport à la même période l’an dernier) affirment avoir réduit leur consommation énergétique, et un quart (24 %, -4 points par rapport à la même période l’an dernier) déclarent avoir coupé dans leur alimentation pour économiser.
  • Près de la moitié sont à moins de 200 $ de l’insolvabilité chaque mois (48 %, +6 points par rapport au trimestre précédent) et la somme moyenne à la disposition des ménages une fois les factures mensuelles payées passe de 916 $ à 744 $.
  • Moins de la moitié (46 %) disent avoir un fonds d’urgence couvrant leurs dépenses pour une période de six mois. De nombreux ménages sont donc fortement vulnérables à des perturbations dans leurs revenus.
  • Plus de deux Canadiens (44 %) sur cinq craignent des répercussions négatives de l’IA sur leur emploi ou leurs revenus.

CALGARY, Alberta, 06 oct. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- Selon les données du plus récent Indice des dettes à la consommation de MNP, la vulnérabilité financière des Canadiens s’intensifie en raison de l’incertitude économique persistante, des inquiétudes relatives aux coûts d’emprunt et de l’anxiété en matière d’emploi qui minent la confiance des ménages. Face à l’accentuation de la pression financière, de nombreux Canadiens endettés sont confrontés au difficile dilemme de chauffer le logement ou mettre de la nourriture sur la table. Trois sur dix (29 %, +5 points) affirment avoir réduit leur consommation énergétique, et un quart (24 %, -4 points) déclarent avoir coupé dans leur alimentation pour économiser. De tels choix difficiles reflètent la pression de plus en plus forte sur le budget des ménages, particulièrement à l’approche de l’hiver et de la hausse inhérente des coûts de chauffage.

L’Indice a perdu deux points pour s’établir à 86 au présent trimestre — son niveau le plus bas pour un mois de septembre depuis 2023, signe de la grande fragilité de la situation financière des Canadiens.

« Certains ménages n’ont tellement plus de marge de manœuvre qu’ils peinent à s’acquitter de leurs dépenses de base, affirme Grant Bazian, président de MNP Ltée, le plus grand cabinet spécialisé en insolvabilité au pays. Lorsque l’on doit couper dans les dépenses d’épicerie, de chauffage ou de soins médicaux, on ne parle plus vraiment de budget, mais de survie au jour le jour. Une telle pression crée une forte charge émotionnelle. »

Les Canadiens coupent les coûts d’autres façons. Plus de la moitié (51 %, sans changement par rapport à la même période l’an dernier) disent faire leur épicerie de façon stratégique, entre autres en établissant un menu, en optant pour des produits en format familial, en utilisant des coupons et en profitant des politiques d’alignement des prix. Plus de deux sur cinq évitent les achats impulsifs (45 %, -1 point), ou encore ne vont plus au restaurant ou ne se font plus livrer de repas (41 %, -3 points). Un sur cinq (19 %) reporte ou évite les soins dentaires ou médicaux ou le renouvellement d’ordonnances, ce qui illustre l’incidence de la pression financière sur le bien-être des ménages.

Malgré ces sacrifices, le coussin financier des Canadiens fond. Près de la moitié (48 %, +6 points) affirment que 200 $ ou moins les séparent de l’incapacité à payer leurs factures chaque mois, une hausse de six points depuis le dernier trimestre. En même temps, la somme moyenne à la disposition des ménages une fois les dépenses mensuelles réglées passe de 916 $ à 744 $. Cette baisse est plus marquée chez les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes à revenu moyen (de 60 000 $ à 100 000 $), à qui il ne reste respectivement que 651 $ (-269 $) et 727 $ (-397 $) en moyenne à la fin du mois.

« Les ménages canadiens ont si peu d’argent disponible à la fin du mois, que même une petite dépense imprévue peut les amener à recourir à du crédit à intérêt élevé, explique M. Bazian. Ils peuvent alors se retrouver dans une spirale qui devient vite ingérable. Des clients nous avouent se sentir à court d’options. Or, laisser aller les choses trop longtemps rend la recherche de solutions encore plus difficile. »

Une pression financière marquée par l’insécurité liée à l’emploi et une crainte de l’IA

Le repli du marché de l’emploi amène les Canadiens à douter de leur capacité à faire face à des perturbations dans leurs revenus. Leur niveau de confiance à composer avec une perte d’emploi a baissé de quatre points au présent trimestre. Dans ce contexte, plus de deux sur cinq (44 %) craignent des répercussions négatives de l’intelligence artificielle (IA) sur leur emploi ou leurs revenus. Cette crainte est particulièrement manifeste chez les jeunes et les personnes à faible revenu. Une majorité de jeunes de 18 à 34 ans (56 %) et près de la moitié des personnes de 35 à 54 ans (49 %) s’inquiètent des répercussions de l’IA sur leur emploi ou leurs revenus, comparativement à seulement un tiers (34 %) des personnes de 55 ans et plus. Les Canadiens ayant un revenu inférieur à 40 000 $ (49 %) sont beaucoup plus susceptibles d’être inquiets que ceux qui gagnent 100 000 $ ou plus (36 %).

« Il est préoccupant de voir un si grand nombre de Canadiens craindre les effets de l’IA sur leur emploi et leurs revenus, particulièrement lorsque la plupart se sentent déjà vulnérables sur le plan financier et ne disposent pas du filet de sécurité nécessaire en cas d’imprévus, souligne M. Bazian. L’anxiété est encore plus grande chez les jeunes et les personnes à faible revenu, puisque beaucoup ne disposent pas de l’épargne sur laquelle ils pourraient se rabattre. Dans leur cas, l’IA ne représente pas seulement une menace pour l’avenir, mais une épée de Damoclès sur leur niveau de vie actuel. »

De plus, moins de la moitié des Canadiens (46 %) disposent d’un fonds d’urgence couvrant leurs dépenses pour une période de six mois, signe de la grande vulnérabilité de nombreux ménages devant une perte d’emploi ou des perturbations dans leurs revenus.

Pessimisme croissant face à l’endettement et sentiment d’être à court d’options

Le pointage net de la situation financière des Canadiens a reculé de trois points ce trimestre pour s’établir à +18 points, son niveau le plus bas pour un mois de septembre depuis 2023. Seulement le tiers d’entre eux (37 %, -2 points) jugent leur situation d’endettement excellente, et un sur cinq (19 %, +1 point) la qualifie d’épouvantable. Même si le taux directeur de la Banque du Canada était de 2,75 % durant la période du sondage avant de descendre à 2,5 % par la suite, près des deux tiers des Canadiens (63 %, -1 point) attendent désespérément une baisse des taux, et plus de deux sur cinq (44 %, -1 point) disent qu’ils seront tout de même inquiets de leur capacité à rembourser leurs dettes même si les taux diminuaient. Deux sur cinq (42 %, +1 point) craignent que d’éventuelles hausses de taux ne les poussent à la faillite. Les répondants sont beaucoup moins nombreux ce trimestre (26 %, -7 points) à s’attendre à ce que leur situation d’endettement s’améliore dans la prochaine année, et un peu plus du tiers (36 %, -4 points) entrevoient une amélioration dans un horizon de cinq ans.

« Pour les Canadiens déjà fortement endettés, une baisse des taux ne suffira pas à renverser la vapeur, explique M. Bazian. En fait, le soulagement offert par une baisse des taux peut être temporaire, alors que le stress financier demeure bien présent si la dette persiste. Une consultation avec un syndic autorisé en insolvabilité n’est pas un dernier recours : c’est la meilleure décision possible pour reprendre plus rapidement le contrôle de ses finances et éviter des dommages à plus long terme. »

Le rapport laisse croire que les Canadiens sont à court d’options. Trois sur dix (30 %, sans changement par rapport à la même période l’an dernier) disent ne pas prévoir épargner davantage au cours des 12 prochains mois, et seulement 15 % (+1 point) entendent établir un budget pour leur ménage ou réviser leur budget actuel. De plus, un sur dix (10 %, sans changement par rapport à la même période l’an dernier) envisage de se trouver un logement plus abordable, même de couper dans son alimentation (10 %, +3 points). Et 12 % (-1 point) prévoient réduire leur consommation énergétique au cours de la prochaine année, une statistique qui a de quoi inquiéter à l’approche de l’hiver et qui indique que le dilemme de se chauffer ou manger est déjà une réalité pour beaucoup.

« Lorsque les coûts forcent les ménages à choisir entre chauffer leur logement ou mettre de la nourriture sur la table, ce ne sont plus seulement les finances personnelles qui sont affectées, c’est aussi la tranquillité d’esprit, conclut M. Bazian. Un syndic autorisé en insolvabilité fait beaucoup plus que régler les dettes des clients : il les écoute, les aide à protéger leurs biens et leur propose des options dont ils ignoraient peut-être l’existence. Il est toujours possible d’avancer, même dans les moments les plus difficiles. »

Les syndics autorisés en insolvabilité offrent des consultations gratuites et confidentielles. Ce sont les seuls professionnels en gestion de l’endettement autorisés à administrer des propositions de consommateur et des faillites, et dont le travail est régi par le gouvernement fédéral. Répartis dans plus de 200 bureaux au pays, les syndics autorisés en insolvabilité de MNP Ltée fournissent des conseils personnalisés et sans jugement pour aider les Canadiens de leur région à comprendre leurs options et à faire le premier pas vers une stabilité financière durable.

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP

L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement, en plus de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.

Maintenant à sa 34e édition, l’Indice a reculé de deux points comparativement au trimestre précédent, pour s’établir à 86 points. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 4 et le 9 septembre 2025. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 001 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

RENSEIGNEMENTS

Angela Joyce, Relations avec les médias
Courriel : angela.joyce@mnp.ca

Une photo accompagnant ce communiqué est disponible au : https://www.globenewswire.com/NewsRoom/AttachmentNg/5ec653cc-a1da-449b-a74c-9a625897a695/fr


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Indice des dettes à la consommation de MNP - Octobre 2025

L’Indice des dettes à la consommation de MNP recule pour s’établir à 86 points, ce qui illustre la vulnérabilité croissante des Canadiens sur le plan financier.

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